《The Countess Cathleen》第11章


till you speak
you shall not drift into eternity。
the angel。 the light beats down; the gates of pearl are wide。 and she is passing to the floor of peace;
and mary of the seven times wounded heart
has kissed her lips; and the long blessed hair
has fallen on her face; the light of lights
looks always on the motive; not the deed;
the shadow of shadows on the deed alone。
(aleel releases the angel and kneels。)
oona。 tell them who walk upon the floor of peace
that i would die and go to her i love;
the years like great black oxen tread the world;
and god the herdsman goads them on behind;
and i am broken by their passing feet。
(a sound of far?off horns seems to e from the heart of the light。 the vision melts away; and the forms of
the kneeling peasants appear faintly in the darkness。)
。。
The Countess CathleenNOTES
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i found the story of the countess cathleen in what professed to be a collection of irish folk?lore in an irish newspaper some years ago。 i wrote to the piler; asking about its source; but got no answer; but have since heard that it was translated from les matin‘ees de timoth‘e trimm a good many years ago; and has been drifting about the irish press ever since。 l‘eo lesp‘es gives it as an irish story; and though the editor of folklore has kindly advertised for information; the only christian variant i know of is a donegal tale; given by mr。 larminie in his west irish folk tales and romances; of a woman who goes to hell for ten years to save her husband; and stays there another ten; having been granted permission to carry away as many souls as could cling to her skirt。 l‘eo lesp‘es may have added a few details; but i have no doubt of the essential antiquity of what seems to me the most impressive form of one of the supreme parables of the world。 the parable came to the greeks in the sacrifice of alcestis; but her sacrifice was less overwhelming; less apparently irremediable。 l‘eo lesp‘es tells the story as follows:??
ce que je vais vous dire est un r‘ecit du car‘eme irlandais。 le boiteux; laveugle; le paralytique des rues de dublin ou de limerick; vous le diraient mieux que moi; cher lecteur; si vous alliez le leur demander; un
sixpense dargent ‘a la main。?il nest pas une jeune fille catholique ‘a laquelle on ne fait appris pendant les
jours de pr‘eparation ‘a la munion sainte; pas un berger des bords de la blackwater qui ne le puisse redire ‘a la veill‘ee。
il y a bien longtemps quil apparut tout?‘a?coup dans la vielle irlande deux marchands inconnus dont
personne navait oui parler; et qui parlaient n‘eanmoins avec la plus grande perfection la langue du pays。 leurs cheveux ‘etaient noirs et ferr‘es avec de lor et leurs robes dune grande magnificence。
tous deuemblaient avoir le m‘eme age; ils paraissaient ‘etre des hommes de cinquante ans; car leur barbe grisormait un peu。
or; ‘a cette ‘epoque; me aujourdhui; lirlande ‘etait pauvre; car le soleil avait ‘et‘e rare; et des r‘ecoltes presque nulles。 les indigents ne savaient ‘a quel sainte se vouer; et la mis‘ere devenai de plus en plus terrible。
dans lh‘otellerie o‘u descendirent les marchands fastueux on chercha ‘a p‘en‘etrer leurs desseins: mais cc fut
en vain; ils demeur‘erent silencieux et discrets。
et pendant quils demeur‘erent dans lh‘otellerie; ils ne
cess‘erent de pter et de repter des sacs de pi‘eces dor; dont la vive clart‘e sapercevait ‘a travers les
vitres du logis。
gentlemen; leur dit lh‘otesse un jour; do‘u vient que vous ‘etes si opulents; et que; venus pour secourir la
mis‘ere
publique; vous ne fassiez pas de bonnes oeuvres?
?belle h‘otesse; r‘epondit lun deux; nous navons pas voulu aller au?devant dinfortunes honorables; dans la
crainte d‘etre tromp‘es par des mis‘eres fictives: que la douleur frappe ‘a la porte; nous ouvrirons。
le lendemain; quand on sut quil existait deux opulents
‘etrangers pr‘ets ‘a prodiguer lor; la foule assi‘egea leur logis; mais les figures des gens qui en sortaient
‘etaient bien diverses。 les uns avaient la fiert‘e dans le regard; les autres portaient la honte au front。 les deux
trafiquants achetaient des ‘ames pour le d‘emon。 l‘ame dun vieillard valait vingt pi‘eces dor; pas un penny
de plus; car satan avait eu le temps dy former hypoth‘eque。 l‘ame dune ‘pouse en valait cinquante quand
elle ‘etait jolie; ou cent quand elle ‘etait laide。 l‘ame dune jeune fille se payait des prix fous: les fleurs les
plus belles et les plus pures sont les plus ch‘eres。
pendant ce temps; il existait dans la ville un ange de beaut‘e; la tesse ketty oconnor。 elle ‘etait lidole du
peuple; et la providence des indigents。 d‘es quelle eut appris que des
m‘ecr‘eants profitaient de la mis‘ere publique pour d‘erober des coeurs ‘a dieu; elle fit appeler son
majordome。
master patrick; lui dit elle; bien ai?je de pi‘eces dor dans mon coffre?? 
cent mille。? 
bien de bijoux?? 
pour autant dargent。? 
bien de ch‘ateaux; de bois et de terres?? 
pour le double de ces sommes。? 
eh bien! patrick; vendez tout cc qui nest pas or et apportez?men le montant。 je ne veux garder ‘a moi
que ce castel et le champs qui lentoure。
? 
deux jours apr‘es; les ordres de la pieuse ketty ‘etaient
ex‘ecues et le tr‘esor ‘etait distribu‘e aux pauvres au fur et ‘a mesure de leurs besoins。
ceci ne faisait pas le pte; dit la tradition; des
misvoyageurs du malin esprit; qui ne trouvaient plus d‘ames ‘a acheter。
aides par un valet infame; ils p‘en‘etr‘erent dans la retraite de la noble dame et lui d‘erob‘erent le reste de son
tr‘esor。 。 。 en vain lutta?t?elle de toutes ses forces pour sauver le contenu de son coffre; les larrons diaboliques
furent les plus forts。 si ketty avait eu les moyens de faire un signe de croix; ajoute la l‘egende irlandaise; elle
les eut mis en fuite; mais ses mains ‘etaient captives?le larcin fut effectu‘e。
alors les pauvres sollicit‘erent
en vain pr‘es de ketty d‘epouill‘ee; elle ne pouvait plus
secourir leur mis‘ere;?elle les abandonnait ‘a la tentation。 pourtant il ny avait plus que huit jours ‘a passer
pour que les grains et les fourrages arrivasse
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